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Je ne suis pas la douleur
Pour percevoir la douleur, des milliers de cellules nerveuses sensorielles spécialisées, les neurones nocicepteurs, sont répartis dans tout le corps pour déclencher une série de réponses à un stimulus douloureux. Le stimulus déclenche une impulsion électrique qui voyage à travers les nerfs depuis la la zone douloureuse jusqu'à la moelle épinière et le cerveau. Les nocicepteurs de la tête et du visage transmettent les signaux de douleur directement au tronc cérébral, où toute la douleur converge.
Thalamus: de l'oreille au cerveau
Le thalamus est la région du cerveau qui reçoit les signaux de la douleur. Comme une station de relais, il distribue les signaux sensoriels à de nombreuses autres régions cérébrales, y compris celles du cortex, qui traitent ces informations pour générer l'expérience complexe de la douleur. Cette expérience a 3 composantes : la localisation de la douleur, l'intensité de la douleur et la planification réfléchie sur la manière d'éviter la douleur. Grâce à l'hypnose, nous travaillons ensemble à modifier ces 3 composantes. L'auriculothérapie, et notamment via le Thalamus, envoie au cerveau d'autres informations électriques pour modifier celles reçues en premier.
MIEUX GÉRER, SES DOULEURS, MIEUX GÉRER SES ÉMOTIONS
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De nombreux systèmes cérébraux impliqués dans la douleur sont les mêmes que ceux qui gèrent l'expérience des émotions. Lorsqu'on ressent des émotions — jugées à tort — comme négatives (peur, anxiété, colère), les mêmes systèmes cérébraux responsables de ces émotions amplifient l'expérience de la douleur. Par une porte dérobée, traiter les douleurs chroniques peut aussi permettre de mieux appréhender les troubles psy, et inversement.
CORPS ET PSY, MÊME DÉFI!
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Des recherches ont en effet montré ce que des patients souffrant de douleurs chroniques ont en commun avec ceux atteints de troubles psy : une dysfonction dans la communication cérébrale entre réseau « centré sur la tâche » ("salience network") et le réseau « mode par défaut » (DMN), qu'on augmente en état d'hypnose et de méditation.
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Douleur et opioïdes endogènes
Il existe heureusement des systèmes cérébraux qui atténuent la douleur. Certains signaux descendants qui partent du cerveau et vont le long de la moelle épinière peuvent faire baisser l'intensité des signaux de douleur entrants. La visualisation, en hypnose, peut réduire la douleur en redoublant virtuellement la quantité d'opioïdes endogènes de la moelle épinière. Ces molécules peuvent ainsi empêcher les signaux de douleur d'être relayés vers le cerveau par les nerfs du système nerveux périphériques. Acupuncture et hypnose peuvent ainsi, par une porte d'entrée différente, renforcer les traitements anti-douleur conventionnels.
Je vous accueille Rue de Monchoisy 66, aux Eaux-vives, pour répondre à vos besoins de manière adaptée.